Sous la lune

Johrel le conquerent etait assis là dans la foret obscure, la nuit et les etoiles semblaient parler avec cet elfe de carrure imposante.
A coté de lui son épée de cristal, en cette nuit sans nuage la lame semblait noire, froide, inexistente.

Le jour cet être etait un guerrier sans peur et sans reproche, tuant ceux qui voulaient du mal aux siens. Mais la nuit durant, il restait la, sous cet arbre, toujours le meme, pourquoi ? ...
Y'a t'il seulement une raison a cela.
Les cris ... la joie ... la peur, il les avait vecu ici près de cette arbre, son enfance ... peu de souvenir ... un arbre, le froid, les loups. L'adoption ...
Voila ce qu'etait l'enfance de ce fils des arbres.

Le froid mordait la nuit comme un loup mordrait sa proie, Johrel savait que demain la mort pouvait allez le chercher, il savait que se cacher ne servirait à rien. Il devait lutter, contre ou quoi.

Aux alentours on entendait que les bruits des animaux, loups, hiboux, ... meme les blobs étaient de la fete. Mais de quelle fete parle t'on?
une nouvelle victoire sur le mal?, sur le bien?!
Rien importait au chef de guerre a cet instant, sa chair etait meurtrie, les plaies encore ouvertes pour certaines, des cicatrices ornaient le visage les bras et jambes de Johrel, mais il en etait fier, de chacune d'elles.
Il les portaient comme un trophée.

Johrel leva la tete, et vit cet astre d'une pureté incomparable, des fois la nuit la lune perd sa belle teinte pour se noyer dans le sang des victimes du jour.
Johrel aimait se retrouver avec la mere du monde, celle qui donna la vie.
Aux yeux du guerrier Mere nature etait si belle si pur et impenetrante, elle etait comme cet arbre, celui de son enfance. Il savait ce qu'etait une vie, il aimait sentir cet arbre dont l'écorce faisait sa force, dur comme du diamant. Mais pourtant sous cette envellope, cet arbre vivait.

Johrel se reconcentra, il avait mal, pas physiquement le froid n'avait plus d'effet sur lui. En revanche chaque arbre de cette foret souffrait de cette guerre, de nombreux arbres porter des entails dut a des coup d'épèe ratés, des sorts jeter. Les raisons etaient multiples et variées.

Fermant les yeux, il laissa ses sens prendre de l'ampleur, la vue lui etait egale quand c'était ce genre de spectacle qu'on lui offrait.
Il ecouta le silence, son corps frissonna, il sentait le froid ...

... de la mort ...